Tóm tắt môn Lý thuyết dịch | Trường Đại học Ngoại ngữ, Đại học Đà Nẵng

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UNITÉ 1 : THÉORIES MODERNES DE LA TRADUCTION
I. Théories linguistiques de la traduction
1. Georges Mounin
- Il analyse les problème posés par la stucture du lexique, la recherche des unités
sématiques minimales, la syntaxe, la connotation, les niveux de langue, des faits de
culture et centre sa recherche sur les langues.
- Par exemple :
+ l’expression des couleurs en vietnamien :
Le blanc trắắng, trắng trắắng, trắắng muốắt, trắắng dã, .....
Riz: c m, g o ơ
2. Jean Paul VINAY et Jean DARBELNET
- Ils effectuent dans cet ouvrage une comparaison entre le français et l’anglais sur trois
plans: le plan du lexique (le vocabulaire), de l’agencement (la morpho-syntaxe) et du
message ( la composition: phrases, paragraphes, texes)
- Par exemple:
+ le francais est plus subjectif en représentant les choses en fonction d’un sujet alors
que l’anglais est plus objectif :
On frappe à la porte/ There’s a knock at the door
Nous sommes jeudi ajourd’hui/ Today is Thursday
II. Théories sociolinguistiques de la traduction
1. Maurice Pergnier
- « traduire consiste à remplacer un message énoncé dans une langue par un message
équivalent énoncé dans une autre ».
- Par example : Nềền t ng t t ng và kim ch nam cho đốắi ngo i Vi t Nam : ư ưở
Fondement idéologique et guide de la politique extérieure du Vietnam
III. Théorie interprétative ou théorie du sens de l’école de Paris
1. La signification et le sens
- Les mots employés dans un discours peuvent avoir un sens différent de leur
signification dans le système linguistique. Hors contexte, chaque mot renvoie à un
concept ou à une liste de concept : c’est sa signification ou ses significations
potentielles.
- Par exemple,
+ le verbe « filer » en langue peut avoir des acceptations suivantes : Amener une
matière à l’état de fil.
+ Vivre (filer des jours heureux).
+ Couler en filet (le miel file).
+ Se dérouler (le cordage qui file).
+ Aller rapidement (filer à toute allure).
+ Mais dans la phrase : « Ils filent la laine. » (prononcée dans un atelier textile) et en
raison de la perception simultanée de ces mots par le récepteur, les autres
significations du mot disparaissent pour ne laisser que la signification actualisée
exigée par ce contexte : transformer en fil.
2. L’intention et le sens
- Du cốté de l’émetteur du message, il y a un effet voulu, c’est l’intention de dire
(émouvoir, faire rire, faire pleurer, irriter, convaincre). Cette intention du dire
intervient dans le choix « des thèmes » et « des termes » de l’énoncé, elle est donc
présente dans le mouvement du vouloir-dire mais ne s’identifie pas à lui avec le sens.
3. La connotation et le sens
- La connotation fait partie des paramètres qui participent à la compréhension et à la
construction du sens mais il ne faut pas la confondre avec celui-ci
- Ex : cheval, destrier, canasson ont la mềme dénotation (désigne le mềme animal)
mais ils diffèrent par leur connotation : (cheval qui est neutre, destrier connote une
langue poétique, canasson une langue familière).
4. L’implicite et le sens
- L’implicite, d’après B. Pottier (1974) est « la partie de la communication qui
n’apparaît pas explicitement dans le message ».
- Ex : la phrase ‘j’ai acheté le journal’, hors contexte, peut avoir 3 significations + J’ai
acheté un exemplaire de journal
+ J’ai soudoyé la direction du journal
+ J’ai acheté l’entreprise qui édite le journal
5. Léquivalence de sens
- Deux textes ou deux discours rendent compte d’un mềme contenu en mettant en
œuvre des moyens stylistiques et structuraux différents, qu’il s’agit alors d’une
équivalence.
- Les proverbes offrent de parfaites illustrations de l’équivalence sémantique : + Qui
dort dîne : ng cho quền đói
+ Qui vole un œuf volera un bœuf : tr tr m gà, già tr m bò
Conclusion : Tout le processus interprétatif s’articule autour du sens. Le sens est le résultat de
l’assimilation de la signification du mot ou le signifié (des connaissances linguistiques du traducteur),
et les compléments cognitifs ou des connaissances extralinguistiques (les informations
complémentaires sur le locuteur et son intention, la situation d’énonciation et les connotations). Les
éléments linguistiques et extra-linguistiques s’imbriquent dans le processus de communication pour
conférer à l’énoncé un sens
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UNITÉ 1 : THÉORIES MODERNES DE LA TRADUCTION I.
Théories linguistiques de la traduction 1. Georges Mounin -
Il analyse les problème posés par la stucture du lexique, la recherche des unités
sématiques minimales, la syntaxe, la connotation, les niveux de langue, des faits de
culture et centre sa recherche sur les langues. - Par exemple :
+ l’expression des couleurs en vietnamien : 
Le blanc  trắắng, trắng trắắng, trắắng muốắt, trắắng dã, .....  Riz: c m, g ơ o ạ
2. Jean Paul VINAY et Jean DARBELNET -
Ils effectuent dans cet ouvrage une comparaison entre le français et l’anglais sur trois
plans: le plan du lexique (le vocabulaire), de l’agencement (la morpho-syntaxe) et du
message ( la composition: phrases, paragraphes, texes) - Par exemple:
+ le francais est plus subjectif en représentant les choses en fonction d’un sujet alors
que l’anglais est plus objectif : 
On frappe à la porte/ There’s a knock at the door 
Nous sommes jeudi ajourd’hui/ Today is Thursday II.
Théories sociolinguistiques de la traduction 1. Maurice Pergnier -
« traduire consiste à remplacer un message énoncé dans une langue par un message
équivalent énoncé dans une autre ». - Par example : Nềền t ng t ả t ư ng v ưở
à kim ch nam cho đốắi ngo ỉ i Vi ạ t Nam : ệ
Fondement idéologique et guide de la politique extérieure du Vietnam III.
Théorie interprétative ou théorie du sens de l’école de Paris
1. La signification et le sens -
Les mots employés dans un discours peuvent avoir un sens différent de leur
signification dans le système linguistique. Hors contexte, chaque mot renvoie à un
concept ou à une liste de concept : c’est sa signification ou ses significations potentielles. - Par exemple,
+ le verbe « filer » en langue peut avoir des acceptations suivantes : Amener une matière à l’état de fil.
+ Vivre (filer des jours heureux).
+ Couler en filet (le miel file).
+ Se dérouler (le cordage qui file).
+ Aller rapidement (filer à toute allure).
+ Mais dans la phrase : « Ils filent la laine. » (prononcée dans un atelier textile) et en
raison de la perception simultanée de ces mots par le récepteur, les autres
significations du mot disparaissent pour ne laisser que la signification actualisée
exigée par ce contexte : transformer en fil.
2. L’intention et le sens -
Du cốté de l’émetteur du message, il y a un effet voulu, c’est l’intention de dire
(émouvoir, faire rire, faire pleurer, irriter, convaincre). Cette intention du dire
intervient dans le choix « des thèmes » et « des termes » de l’énoncé, elle est donc
présente dans le mouvement du vouloir-dire mais ne s’identifie pas à lui avec le sens.
3. La connotation et le sens -
La connotation fait partie des paramètres qui participent à la compréhension et à la
construction du sens mais il ne faut pas la confondre avec celui-ci -
Ex : cheval, destrier, canasson ont la mềme dénotation (désigne le mềme animal)
mais ils diffèrent par leur connotation : (cheval qui est neutre, destrier connote une
langue poétique, canasson une langue familière).
4. L’implicite et le sens -
L’implicite, d’après B. Pottier (1974) est « la partie de la communication qui
n’apparaît pas explicitement dans le message ». -
Ex : la phrase ‘j’ai acheté le journal’, hors contexte, peut avoir 3 significations + J’ai
acheté un exemplaire de journal
+ J’ai soudoyé la direction du journal
+ J’ai acheté l’entreprise qui édite le journal
5. L’équivalence de sens -
Deux textes ou deux discours rendent compte d’un mềme contenu en mettant en
œuvre des moyens stylistiques et structuraux différents, qu’il s’agit alors d’une équivalence. -
Les proverbes offrent de parfaites illustrations de l’équivalence sémantique : + Qui
dort dîne : ng cho quền đói ủ
+ Qui vole un œuf volera un bœuf : tr tr ẻ m gà, già tr ộ m bò ộ
Conclusion : Tout le processus interprétatif s’articule autour du sens. Le sens est le résultat de
l’assimilation de la signification du mot ou le signifié (des connaissances linguistiques du traducteur),
et les compléments cognitifs ou des connaissances extralinguistiques (les informations
complémentaires sur le locuteur et son intention, la situation d’énonciation et les connotations). Les
éléments linguistiques et extra-linguistiques s’imbriquent dans le processus de communication pour
conférer à l’énoncé un sens